Le Tribunal fédéral a décidé que l'Université de Lausanne et l'École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) pouvaient refuser à l'association d'étudiants Zofingue (Zofingia) la reconnaissance en tant qu'association universitaire parce qu'elle n'accepte que des hommes. Le Tribunal fédéral accorde plus de poids à l'égalité de traitement entre les sexes qu'à la liberté d'association.

Le CC prend acte de cette décision et précise que dans notre association, qui compte 6500 membres, les différentes sections sont libres, depuis 1968 déjà, de n'accepter que des hommes, que des femmes ou les deux. Il y a aussi des liens séparés entre les sexes au sein de la FSP, mais dans la pratique, l'échange entre les femmes et les hommes est très important.

Sur toutes les places universitaires, les femmes peuvent adhérer aux sections de la SES, devenir ainsi membres de la SES et profiter ainsi du réseau suisse. Sur la plupart des places universitaires (p. ex. Fribourg, Lucerne, St-Gall), les sections de la SES sont accréditées à l'université, ce que nous saluons vivement.

Le communiqué de presse du Tribunal fédéral intitulé « Reconnaissance de l'association d'étudiants Zofingue refusée par l'Université de Lausanne et l'EPFL » peut donner la fausse impression qu'un groupement exclusivement masculin se voit refuser l'accès à l'université. Ce n'est qu'en lisant l'ensemble du texte qu'il apparaît que seul un groupement reconnu peut utiliser les locaux de l'université à des conditions plus avantageuses et se présenter sur le site Internet de l'université.